mercredi, juillet 18, 2007

Une boîte bien énigmatique...


Ceux qui sont inscrits à la liste de diffusion de l'EEF auront été les témoins d'échanges extrêmement intéressants sur la boîte en bois et ivoire contenant la dent qui aurait permis d'identifier la momie d'Hatchepsout.


Cette boîte est mentionnée dans le Porter & Moss (PM I*, part 2, p. 660 selon Aayko Ema de l'EEF) et dans le Lexikon (LAe II p. 1048 ) en référence aux fouilles de Maspero. Les deux ouvrages la mentionnent comme ayant été réutilisée par Makare Mutemhat, princesse de la 21ème dynastie, et, accessoirement, femme de Pinedjem I.

En effet, selon Maspero, le cartouche contenant le nom d'Hatshepsut aurait été modifié pour mieux s'adapter aux épithètes de la princesse. Cette boîte viendrait s'ajouter à la liste des objets portant le nom de la princesse retrouvés dans la tombe DB320.


Alors, la véritable propriétaire de la boîte et de ce qu'elle contient serait-elle Makare Mutemhat ??


Le hic, c'est que selon C.N Reeves** qui a été amené à étudier ladite boite, aucune trace de retouche n'apparaît sur les cartouches...Qui des deux dit vrai ?


Il serait intéressant qu'une étude approfondie de la boîte soit à nouveau menée pour tenter de dénouer le mystère...


*PM : "Hatshepsut: Wooden box, re-used as canopic-box forQueen Makare Mutemhet, Dyn. XXI, in Cairo Mus.Ent.26250. Maspero, Momies roy. On pl xxii (A), p.584 (6)"

**Valley of the Kings, p. 28, Ch 1note 25

lundi, juillet 02, 2007

Evolution de la céramique de Nagada I à Nagada III

Nagada I : la céramique est très variée. Néanmoins, 2 types peuvent être identifés : soit elle se caractérise par un fond rouge et des décorations beiges, soit elle arbore un rebord noir.






Nagada II : la céramique à bord noire perdure en phase II, néanmoins, elle sera supplantée par une céramique faite d'une argile fine et caractérisée par sa coulour de fond beige avec des décors en ocre rouge. Ce qui est plus caractéristique de cette période, c'est le décor à l'iconographie très varié et intégrant des figures humaines.




Sous les 2 périodes on constatera également l'existence de vases de pierre (dont de de très beaux vases zoomorphes) qui attestent de la dextérité des artisans de cette époque.


Vases conservés au Louvre, Aile Sully, salle 20 (photo Musée du Louvre / C. Décamps)


Aperçu d'une tombe avec vaiselle funéraire. Selon wikipedia (photo diffusée sur le site), il s'agirait d'une tombe datant de l'époque Badarienne localisée à Hiéraconpolis. Pour ma part, la poterie présente ferait plutôt penser à du Nagada II et ce, notamment en raison du vase à fond beige clair qui arbore un décore typique de cette phase (barque).













Néolithique et cultures préhistoriques - chronologie

Plusieurs grandes cultures préhistoriques ont cohabité ou se sont succédées avant l'émergence d'un "royaume" unifié et le début de la période prédynastique (entre environ 5/4000 ans av. JC et 3000 av JC).

Ces cultures sont au nombre de 4 :

BASSE EGYPTEHAUTE EGYPTE
Mérimdé (5500/4500) Badari (4500/3800)

Nagada I (3800/3500)
Maadi (3500/3300)Nagada II (3500/3300)
Nagada III (3300/3100)

Néolithique et cultures préhistoriques - culture de Nagada I, II et III

Nagada est la plus importante culture préhistorique de Haute Egypte. Elle connaîtra 3 principales phases : Nagada I (Amratien), Nagada II (Gerzéen) et Nagada III.
La culture nagadéenne coexistera pendant un temps avec la culture de Badari avant de la remplacer. Elle s'étendra principalement au sud de la zone Badari, entre Louqsor et Abydos.

Nagada I ou Amratien
Proche de la culture Badari (notamment au niveau de la céramique) mais présente des originalités :
- Artisanat : céramique lissée rouge à rebord noir et/ou à peinture blanche, idoles féminines nombreuses, palettes de schiste rhomboïdale, têtes de massue discoïdale (placées dans les tombes d’homme de haut rang)
Répertoire iconographique très varié et intégrant de plus en plus la figure humaine (plus rare dans les cultures précédentes) = femme, hommes avec cache sexe ou barbus, faune et flore de la vallée du Nil
- Influence/échange : la culture amratienne va s’étendre jusqu’à Assiout au nord et jusqu’à la première cataracte au sud

Nagada II ou gerzéen et III
Période d’évolutions majeures et diffusion de la culture jusque dans le Fayoum et le Delta :
- Artisanat : maîtrise de nouvelles techniques de fabrication, développement florissant des parures
- Céramique : la plus importante étant celle à base d’argile fossile provenant de carrières et qui permet d’obtenir des objets solides et imperméables. Spécificités : céramique beige à décor rouge, à anse tubulaire et bourrelet de préhension ondoyant (vase à oreilles ondulées) d’inspiration palestinienne (des pièces d’importation ont été retrouvées dans la zone)
- Pierre : perfectionnement technique permettant d’obtenir des vases et des palettes de formes complexes (zoomorphes notamment – période d’apogée des palettes à fard), des couteaux (retouchés sur leurs deux faces ou bifides)
- Métallurgie : grand essor
- Agriculture : passage d’une exploitation du biotype désertique à une agriculture tirant partie des crues du Nil avec aménagement à petite échelle de digues et de canaux optimisant la disposition naturelle

Toutes ses évolutions s’expliquent en partie par le dynamisme territorial et les relations extérieures :
- Relations avec le Proche Orient : attesté par les vases à oreilles ondulées de facture orientale retrouvées en Egypte et de produits d’importation égyptienne retrouvée en Palestine.
- Relations avec la Nubie : exportations de produits agricoles conditionnés dans de la céramique et importations de matières premières (ivoire, cuivre, pierres précieuses, bois nobles…)


- Urbanisme : apparitions de centres proto-urbains (regroupement de villages et de fermes) et de bâtiments plus élaborés (maisons rectangulaires, temple, fortification, tombe élaborées) et spécialisés qui traduisent une structuration et une hiérarchisation sociétale
Existence d’au moins 3 centres d’importance égale : Hiéraconpolis, This, et Nagada, peut-être également à Diospolis Narva.

Vers Nagada III, il ne semble plus exister que 2 cimetières accueillant des tombes princières ou élitaires : Hiéraconpolis et Abydos = vraisemblablement le reflet de l’homogénéisation de la structure politique en Haute Egypte, prélude à l’unification de l’Egypte.

Néolithique et cultures préhistoriques - culture de Badari

Caractéristiques principales de la culture de Badari (Sud d’Assiout)
- Artisanat : poterie grossière (dans zone d’habitat), céramique fine uniquement dans tombes (assiettes, coupes, plats en terre cuite rouge ou brune, striée et svt avec bordure noire caractéristique), palettes à fard, cuillères à onguent sculptées, épingles à cheveux, peignes décoratifs, bracelets, colliers (essentiellement dans tombes également)
- Habitat : cabane, silo enfoncé dans le sol
- Rites funéraires : morts couchés sur le côté gauche, recroquevillés, tête tournée vers l’ouest, dans des tombes ovales, cimetière en bordure des villages. Enveloppés dans des nattes et accompagnés d’un riche mobilier funéraire
- Agriculture : exploitation de la terre facilitée par réseau de digues et de bassins naturels préfigurant le principe d’irrigation.
- Influence/échanges : technique de la céramique = Nubie, utilisation de perles émaillées + domestication de certains animaux = Proche Orient

Néolithique et cultures préhistoriques - basse Egypte

La Basse Egypte est à l'origine de 2 grandes cultures: Mérimdé Béni-Salamé et Maadi, cultures respectivement contemporaines des cultures de Haute Egypte Badari et Nagada I.

Caractéristiques principales de la culure de Mérimdé Béni-Salamé (lisière occidental de la pointe du Delta, 50 km Nord Ouest du Caire) :

- Artisanat : belle céramique lisse, outil, figurine de taureaux et humaines
- Habitat : hutte ovale, silos (corbeilles enfoncées dans le sol)
- Rites funéraires : morts enterrés sur le côté, dans des fosses peu profondes, rare que des objets les accompagne, aucun signe de différenciation sociale
- Influences/échanges : Proche Orient (décor en arête de poisson de la céramique, pointe des flèches) et Nubie (pierre nubienne utilisée pour les haches)


Caractéristiques principales de la culture de Maadi (sud est du Caire) : large diffusion car culture attestée aussi à Bouto
- Artisanat : céramique (vase globulaire à pied), outils en cuivre (épingle, hameçon..)
- Habitat :
- Rites funéraires : tombes ovales et peu profondes, morts enveloppés dans des nattes et accompagnés d’objets (récipients, coquillage) proches de ceux trouvés à Mérimdé
- Influences/échanges : Proche Orient (bâtonnet de terre cuite proche des clous d’argile utilisés à l’époque d’Uruk dans les temples), base de commerce entre le Proche Orient et la vallée du Nil . Influence de Haute Egypte également (reprise de la céramique et des palettes de schiste typiques de la Haute Egypte).

A noter : l'étude des vestiges archéologiques de ces 2 cultures est rendue difficile par la présence de cours d’eau dans la région du Delta (conservation difficile des vestiges dans un milieu humide + certains vestiges ont d'ailleurs pu très certainement être ensevelis sous les eaux). Ainsi, il est peu aisé de cerner l'historique de grandes villes telles que Bouto ou Saïs qui semblent pourtant avoir jouer un rôle important dans les périodes de fondation de l’Egypte.

dimanche, juillet 01, 2007

L'Egypte à l'honneur au musée d'archéologie et d'anthropologie de l'université de Pennsylvanie

Depuis novembre 2006, c'est année de l'Egypte au Penn museum.



C'est dans ce cadre qu'a lieu l'exposition "Amarna, Ancient Egypt's place in the sun"* : plus d'une centaine d'objets datant du règne d'Amenhotep III à celui de Touthankamon seront exposés jusqu'en novembre 2007.

Une grande partie des objets exposés proviennent de la collection du musée qui participa activement à des campagnes de fouilles en Egypte au début du XXè siècle.


Par ailleurs, tout au long de l'année des lectures et des conférences autour de l'Egypte auront lieu.

A noter également les conférences prévues du 05 au 10 nov sur le thème de la notion du pouvoir et de l'autorité dans l'antiquité et plus particulièrement en Egypte et en Mésopotamie. Ces conférences se tiendront dans le cadre du programme de recherche international du Penn.


*Cette exposition a lieu en complément d'une autre exposition qui connaît un très large succès : "Tutankhamun and the golden age of pharaohs", dont le commissaire n'est autre que David P. Sylvermann, conservaeur en chef de la section égyptienne du Penn Museum et qui participa également à l'exposition phare d'origine : "Treasures of Tutankhamun" qui eut lieu en 1977 dans plusieurs villes américaines (Chicago, Washington D.C, New Orleans, New York, Los Angeles et Seattle).

Plus d'infos en ligne


Le site de l'exposition Amarna

Programmes des événements organisés par le Penn dans le cadre de l'année de l'Egypte

Site des conférences sur le thème du pouvoir et de l'autorité en Egypte et en Mésopotamie

Plus d'infos offline

Lire l' édition d'hiver 06-07 ( volume 17, n°4) du magazine Kmt qui y consacre un article sur l'exposition "Amarna, Ancient Egypt's place in the sun".

mercredi, juin 27, 2007

L'avocat du diable...

L'identification d'Hatchepsout se base essentiellement sur la découverte d'une dent et de l'inscription figurant sur la boîte contenant cette dent.


En fait, ce qui semble être sur à 100%, c'est tout d'abord l'appartenance de la dent à la momie.
D'après les déclarations de Zahi Hawass, elle vient quasi parfaitement s'insérer dans la machoire de la momie à l'endroit où une dent est manquante.



En revanche, l'identité de cette momie ne semble aucunement sûre à 100% pour le moment (en tout cas, au regard des informations diffusées au grand public à ce jour). En effet, l'identification repose sur le postulat que la dent étant enfermée dans une boîte portant le nom d'Hatechepsout, alors il ne peut s'agir que d'Hatchepsout elle même.
Et si le coffret, visiblement fait initialement pour la reine, avait été réutilisé pour quelqu'un d'autre ?

A date, je n'ai pu recueillir que très peu d'information sur cette boîte : était-elle toujous scellée lors de sa découverte ou bien était-elle ouverte ? quelles inscriptions porte-t-elle ? Est-on certain de sa datation ??? Bref, pour moi, l'affaire est loin d'être close...

photo : yahoo.com

Hatchepsout, retrouvée ?

Nouvelle confirmée aujourd'hui par Zahi Hawass : la momie d'Hatchepsout viendrait d'être identifiée...grâce à une dent conservée dans un coffret (avec un foie) au nom de la reine.




Selon une analyse de sa momie retrouvée dans la tombe KV60, Hatchepsout serait morte aux alentours de 50 ans d'un cancer des os. Elle aurait été obèse et aurait probablement souffert de diabète. Et pour couronner le tout, elle aurait une dentition dans un piteux état !!!!

A ne pas rater, le documentaire de Discovery Channel sur ce sujet prévu le 15 juillet !

Lire l'article de International Herald tribune
Lire l'article du figaro du 27/06 sur la confirmation de la nouvelle
Lire l'article du Figaro du 26/06
Lire l'article publié par Zahi Hawass le 26 juin 2006 au sujet des 2 momies (dont la momie d'Hatechpsout) découvertes dans la tombe KV60 de la vallée des rois.

Voir le plan de la vallée des rois sur le site du Theban Mapping project
Voir le plan de la vallée des rois sur Wikipedia



























Plus de photos sur Yahoo.com


mercredi, juin 20, 2007

Revues spécialisées

Ci-dessous une petite sélection de revues spécialisées et de bulletins.

Où se les procurer ? Sur Paris, je vous conseille de jeter un oeil :
- à la librairie du musée du Louvre : ils n'y sont pas tout le temps mais, avec un peu de chance vous trouverez peut-être votre bonheur... :-)
- à la librairie spécialisée Cybel, 65 bis , rue Galande 75005 PARIS

Pour les revues ou bulletin anglais sur cette librairie en ligne (très connue) : http://www.oxbowbooks.com/

Kmt, a modern journal of Ancient Egypt (à ne pas confondre ave le magazine allemand kemet)
Trimestriel, 10euros
Rédacteur en chef : Dennis C. Forbes
http://www.egyptology.com/kmt/

Ancient Egypt
Bimensuel, 10,5 euros
Rédacteur en chef : Robert B. Partridge
http://www.ancientegyptmagazine.com/


Egypte Afrique & Orient
Trimestrielle, 11 euros,
Publiée par le Centre vauclusien d'égyptologie


Qq bulletins

Archeo-nil
Bulletin éponyme de l'association
mensuel, 15 euros


The Bulletin of The Egypt Exploration Society
Edité par l'EES
http://www.ees.ac.uk/publications/pubintro.htm

La fin des pharaons

C'est le titre un peu accrocheur (mais bon, il faut bien vendre...) du dernier numéro des cahiers de Science& vie qui consacre son édition juin-juillet 07 aux périodes tardives.

Au sommaire :

Quelques repères chronologiques bien pratiques pour qui (re)découvre cette période de l'Egypte et une interview de Jean Yoyotte introduisent le dossier qui se divise ensuite en trois parties :

1 - Les Ptolémées

Avec les articles suivants :
- "Alexandre en Egypte, six mois qui durent des siècles" Cyril Azouvi
- "Ces pharaons au profil grec" / Emmanuel Monnier
- "Alexandrie hors d'Egypte > Tebtynis, village égyptien" / Jean François Mondot
- "Galerie des rois > Femmes au pouvoir" / Philippe Testard Vaillant
- "Remous sur les rives du Nil" / Agnès Gautheron

2 - Cléopâtre

- "Derrière le nez de Cléopâtre" / Lionel Crooson
- "Au nom de la patrie" / Nicolas Chevassus-au-Louis
- "Rome et l'Egypte, de la fascination à la conquête" Jean François Mondot
- "Leçon d'une reine, comment devenir un mythe vivant" / Agnès Gautheron
- "Actium, la fin d'un rêve" / Philippe Descamps

3 - La chute

- "Rome dans le paysage égyptien" / Mathieu Grousson et Lionel Crooson
- "Le nouvel ordre divin" / Sylie Buy
- "Eternelle Cléopâtre" / Philippe Descamps
- "L'Egypte orpheline de ses pharaons" / Interview de Michel Chauveau, égyptologue et directeur d'études à l'Ecole pratique des Hautes études à PAris

mercredi, octobre 04, 2006

Petite bibliographie de la période amarnienne...

Quelques ouvrages (ceci n'est pas une liste exhaustive, les suggestions sont les bienvenues !)

- Aldred (C.), Akhenaten and Nefertiti, 1973
- Aldred (C;), Akhenaten, King of Egypt, 1988
- Arnold (D.), The Royal women of Amarna, 1996
- Davis (T.), The tomb of Queen Tiyi, 2nd edition 1990
- Davies (N.G), The rock tombs of El Amarna, 6 vol., 1903-1908.
- Freed (R.) & alii, Pharaohs of the sun, 1999
- Gohary (J.), Akhenaten's Sed-festival at Karnak, 1992
- Grandet (P.), Hymnes de la religion d'Aton, 1995
- Hornung (E.), Akhenaten and the religion of light, 1999
- Moran (W.), The Amarna letters, 1992
- Pendleburry (R.), The city of Akhenaten, 1933
- Pendleburry (R.), Les fouilles de Tell Amarna et l'époque amarnienne
- Kemp (B.J), Amarna reports, The Egypt Exploration Society, 1985
- Krauss (R.), Das Ende der Amarnazeit, 1981
- Krauss (R.), Nefertitis Ende, Mitteilungen des Deutschen Archaologischen Institus, 1997, 53
- Redford (D.B), Akhenaten Temple Project : The excavation of Komel Ahjmar, 1994
- Redford (D.B), Akhenaten Temple Project : Rwd Mnw, Foreigners and Inscriptions, 1988
- Redford (D.B), Akhenaten Temple Project : Initial discoveries (Aris & Phillips Central Asian Studies), 1976
- Redford (D.B), Akhenaten : the heretic king, 1987
- Samson (J.), Amarna, city of Akhenaten and Nefertiti, Petrie Collection

Articles

- Harrys (J.R), "Nerferneferuaten regnans", Acta Orientalia, n°36, 1974
- Ertman, (E.), "An amarna icon reconsidered", Kmt, vol.15, n°4, winter 2004-05
- Ertman, (E.) & alii, "Unraveling the mysteries of KV63", Kmt, vol.17, n°3, fall 2006
- Forbes (D.), "Lady in the large earrings", Kmt, vol.17, n°3, Fall 2006

lundi, octobre 02, 2006

Akhenaten, Egypt's false prophet...


Mon livre de chevet actuellement :-).
L'auteur n'est autre que Nicholas Reeves, ancien conservateur du département égyptien du British Museum de Londres et de 1998 à ce jour, directeur de l'Armana Royal Tombs project.
Edité pour la première fois en 2001, cet ouvrage dédié au roi Akhenaton a connu une révision en 2005.
En voici son sommaire :

Chapter 1 : Dicover
Chapter 2 : Priestly ammbitions
Chapter 3 : Solar Kings
Chapter 4 : Revolution
Chapter 5 : The Move to El-Amarna
Chapter 6 : Utopia
Chapter 7 : Religion, Art - Terror
Chapter 8 : Royal women
Chapter 9 : Restoration and oblivation

Bientôt des résumés de chacun de ces chapîtres...

De New York à Tell El Amarna...

Qui eut cru qu'un voyage à New York m'aurait ramené à mes anciennes amours ? Ou plus précisément que la visite de l'aile égyptienne du Métropolitan Museum aurait ravivé ma passion jusqu'alors mise en veille pour l'Egypte ancienne ?
Ancienne élève de l'école du Louvre en spécialité archéologie égyptienne (que celui ou celle qui a eu Marc Etienne en cours organique lève la main...:-) ) reconvertie au marketing interactif, cela faisait plus de 6 ans que je n'avais pas rouvert mes cours d'égyptologie (soigneusement rangés dans ma bibliothèque), cela faisait près de 2 ans que j'évoluais dans un univers totalement différent en consacrant la totalité de mes journées à concevoir et coordonner la production de sites web, à surfer sur tous les sites et blogs dédiés au marketing interactif...et voilà qu'une visite du Met et du Brooklyn museum m'a brutalement et irresistiblement replongée dans l'Egypte ancienne...avec cette fois l'envie de prolonger l'expérience.
Quoi donc de mieux que la réalisation d'un blog dédié à l'Egypte ancienne? Il s'agit là d'une modeste contribution sur le sujet et surtout l'occasion pour moi de maintenir et d'enrichir mes connaissances sur cette période avec plus particulièrement un focus sur les périodes prédynastique et amarnienne, mes deux favorites.
De ce fait, aux spécialistes qui par hasard tomberaient sur ce site, je demande une certaine indulgence et les invite à corriger mes propos si nécessaire !
Bonne visite !